
Le choix de l’autoédition s’est imposé sans prévenir, au moment où je m’apprêtais à me lancer dans les envois aux maisons d’édition.
J’avais conscience des deux écueils que j’allais devoir surmonter : la longueur du texte, susceptible de faire un peu peur, et le passage de sa première version par l’autoédition.
Pourtant, je ne me sentais pas capable de me lancer de nouveau dans l’aventure. Travailler dans le milieu de l’édition m’avait fait prendre conscience de mes lacunes et mon côté perfectionniste m’en dissuadait.
Et puis il y a eu le replay d’un live à propos de l’autoédition, sur YouTube. Mené par Océane, de Plumavitae, et Abby, de Portail de l’Autoédition. En 10 minutes à peu près (peut-être moins), j’étais convaincue que c’était ce qui nous correspondait le mieux. À moi, bien sûr, mais surtout à ce projet.
Je voulais tout faire moi-même (une de mes grandes spécialités xD) du début à la fin. Concernant le début, c’était plutôt en bonne voie, s’il l’on considère qu’il s’agissait du travail d’écriture. Pour la fin, c’était plus compliqué. Mais un appel à ma copine erielquilledito a achevé de me convaincre : pour l’EA, il n’en irait pas autrement. J’ai ressorti ma cape d’autoéditée, mes vielles éditions de romans et ma tablette graphique. En un mois et demi, j’ai mis en place une campagne Ulule, réalisé 4 couvertures, autant de devis d’impression, attrapé une rhinopharyngite dont je ne suis toujours pas remise, repris en main mes réseaux sociaux, traité plus de corrections que je ne l’aurais cru possible, découvert que le papier avait une main (une seule), fait quelques insomnies, manqué un ou deux rdv et réalisé 4 illustrations de plus, histoire de ne pas perdre le rythme.
Je préfère ne pas enchaîner avec ce qu’il me reste à faire. Chaque chose en son temps.
Je suis très fière de ce que j’ai réalisé, et j’ai hâte de préparer amoureusement les colis qui partiront dans une dizaine de jours. J’ai beaucoup de projets pour la suite, car aujourd’hui, l’autoédition n’est plus seulement un moyen d’aller au bout de ma passion (ce qui était déjà bien !). C’est un nouveau pan de ma vie professionnelle.
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